Chauffage au sol, un dispositif en pleine mutation

Lancé vers la fin des années 70, le chauffage au sol est aujourd’hui adopté par près de 5 millions de Français grâce à sa discrétion et au confort qu’il procure. S’il était auparavant majoritairement électrique, l’application de la RT 2012 depuis janvier 2013 devrait entrainer une réorientation des dispositifs proposés sur le marché vers les planchers chauffants fonctionnant avec une autre énergie que l’électricité comme la géothermie ou le gaz.

L’électrique et ses inconvénients

La majorité des chauffages au sol utilisés ces dernières années était constituée de plancher chauffant électrique ou plancher rayonnant électrique. Cependant, malgré une différence importante constatée par rapport aux autres catégories de chauffage électrique en termes de consommation, cette catégorie de chauffage au sol nécessite encore beaucoup d’électricité. Avec la généralisation de l’application de la réglementation thermique RT 2012 depuis janvier 2013, le chauffage au sol électrique devrait être de plus en plus abandonné vu que la consommation d’électricité primaire est désormais limitée à 50 kWh mensuels par foyer.

Nouvelles technologies

Face à cette situation, les fabricants et surtout les distributeurs concentrent désormais leurs efforts sur les chauffages au sol recourant à une source d’énergie autre que l’électricité. La tendance sera ainsi orientée vers les planchers chauffants à eau utilisant la géothermie (associée à une pompe à chaleur géothermique) ou encore les planchers chauffants reliés à une chaudière à gaz, voire les systèmes recourant au solaire. Le chauffage au sol à eau peut également faire office de climatisation s’il est équipé de l’option, devenue très courante, de la réversibilité.

Un dispositif prometteur

Le chauffage au sol possède donc un avenir intéressant devant lui malgré son prix d’achat élevé et les effets de l’application de la RT 2012. La chaleur naturelle, douce et homogène qu’il apporte ainsi que sa discrétion lui feront conserver son intérêt surtout s’il est associé à des sources d’énergie renouvelable autre que l’électricité. Le plancher rayonnant électrique, lui-même, n’est pas à oublier à condition d’utiliser un dispositif de qualité certifié CSTB (centre scientifique et technique du bâtiment) puisqu’il permet encore des économies d’énergie atteignant les 15%.