Pompe à chaleur : un avenir prometteur en matière d’énergie

Même si le chauffage électrique reste encore la solution la plus utilisée par les foyers français, la popularité de la pompe à chaleur ne cesse de croitre. Après la généralisation de l’application de la nouvelle règlementation thermique 2012, les ventes ont logiquement augmenté malgré la baisse des avantages fiscaux pour 2013 grâce à une réelle performance énergétique et écologique du dispositif.

Une popularité justifiée

En 2008, les autorités françaises ont recensé près de 370 000 pompes à chaleur installées dans les résidences individuelles. Les projections montrent que d’ici 2020, ce chiffre devrait atteindre plus de 2 000 000. La régulation thermique 2012 limite la consommation d’énergie primaire à moins de 70 kWh/m2/an, voire moins pour certaines régions. Chez les foyers français, la popularité de la pompe à chaleur se confirme malgré la tendance à l’augmentation des prix et la baisse régulière des avantages fiscaux.

Baisse des avantages fiscaux

Pour 2013, le crédit d’impôt sur le développement durable accordé pour l’achat d’une pompe à chaleur est de 15% des dépenses réellement engagées pour une pompe à chaleur air-eau. Ce taux passe à 26% pour une pompe à chaleur utilisant la technologie géothermique. Ces chiffres sont en baisse par rapport au niveau de 2011 puisque le crédit d’impôt était respectivement à 22% et à 36% en 2011. La TVA réduite à 5,5% est également passée à 7% depuis l’année 2012.

Des dispositifs toujours plus performants

Face à cette popularité croissante, les fabricants rivalisent de créativité pour mettre en place des technologies de pompe à chaleur de plus en plus performante. La dernière en date, la pompe à chaleur haute température, permet d’atteindre un coefficient de performance de 4 à 5 pour une sortie d’eau chaude de plus de 65°C. Avec de telles capacités, la pompe à chaleur ambitionne même de devenir une solution de substitution au chauffage central et de ne plus se limiter à un simple rôle de dispositif d’appoint.